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Finlande

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Avec Les Feuilles mortes (Kuolleet lehdet) Aki Kaurismäki poursuit son œuvre poétique dédiée à la vie

Les Feuilles mortes, Prix du Jury à Cannes 2023, a été élu par l’association internationale des critiques de films FIPRESCI meilleur film de l’année. Et ce n’est pas un hasard si, dans ce foisonnement de (très) longs films emberlificotés dans leurs recherches d’effets en tous genres, l’œuvre d’un réalisateur qui a la politesse de ne pas étendre la durée de ses films, d’enlever tout le gras du récit et de sa réalisation, soit plébiscité pour sa sublime poésie qui conte les gens ordinaires. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Tove : Alma Pöysti fait des étincelles en incarnant la jeune Tove Jansson dans la dernière réalisation de Zaida Bergroth

Le film finno-suédois Tove bat des records, étant le film le plus vu en Scandinavie. Cette biographie de Tove Jansson a déjà été vendue dans plus de trente pays, selon les informations fournies par la productrice Andrea Reuter. Tove nous entraîne à Helsinki en 1945. La fin de la guerre apporte un nouveau sentiment de liberté artistique et sociale pour la peintre Tove Jansson, célèbre créatrice des Moumines. Dans une ville en reconstruction, l’Art moderne, les fêtes vertigineuses, voire débridées sont le quotidien de Tove Jansson qui entame une relation ouverte avec un homme politique marié (Shanti Roney) : sa vie peu conventionnelle la met en contradiction avec les idéaux stricts de son père sculpteur. Le désir de liberté de Tove est mis à rude épreuve lorsqu’elle rencontre la metteur en scène Vivica Bandler (Krista Kosonen). Son amour inconditionnel pour Vivica est électrique et dévorant, mais Tove commence à se rendre compte que l’amour qu’elle désire vraiment doit être réciproque.Par la suite, elle fait connaissance de Tuulikki Pietilä (Joanna Haartti), à la fidélité inébranlable. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Master Cheng, de Mika Kaurismäki : dégustation d’un won sino-lapon fait de respect mutuel, de bienveillance, le tout enrobé de paysages à la beauté picturale

[MàJ: la critique avait été mise en ligne le 3 novembre 2020 le jour de son lancement… et de la fermeture des lieux culturels pour raisons sanitaires Covid-19. Nous republions la critique, le film est à nouveau dans les salles romandes qui ont rouvert dans le respect des nouvelles mesures sanitaires édictées par le Conseil fédéral, N.D.L.R.]
Voici les ingrédients que propose Master Cheng (Masteri Cheng), le dernier opus de Mika Kaurismäki : cuisine chinoise, paysages de Laponie, rencontre de deux cultures différentes, amitié, amour.
Après la mort de sa femme, le chef professionnel Cheng (Chu Pak Hong) quitte la trépidante Shanghai pour se rendre à Pohjanjoki, un minuscule village du Nord de la Finlande, à la recherche d’un certain Fongtron. Ce quadragénaire débarque donc avec son jeune fils, Nunjo (Lucas Hsuan), dans ce village isolé de Finlande pour rencontrer ce vieil ami finlandais qu’il a rencontré à Shanghai et qui lui a sauvé la mise dans le passé. À son arrivée, personne dans le village ne semble connaître son ami mais la propriétaire du café local Sirkka (Anna-Maija Tuokko) lui propose un hébergement et, en contrepartie, Cheng l’aide dans la cuisine en surprenant les habitants avec les saveurs exotiques de la cuisine chinoise qui ravissent les palais lapons.
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Berlinale 2017Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2017 – compétition jour #6: L’autre côté de l’espoir (Toivon tuolla puolen) / Beuys

Et ce qu’on redoutait hier est advenu. La bonne nouvelle, c’est que cela prouve que cette 67 édition du plus grand festival public – la Berlinale a annoncé aujourd’hui qu’à date environ 250’000 tickets ont été vendu – est un bon cru. Oui, Sally Potter a définitivement un concurrent très sérieux en Aki Kaurismäki, ceci d’autant plus qu’ils opèrent dans le même registre de la comédie d’éveil et de conscientisation.
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