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Golshifteh Farahani

Cannes 2022Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2022 : Frère et Sœur, d’Arnaud Desplechin, présenté en compétition, dissèque la haine viscérale entre un frère et sa sœur

Arnaud Desplechin est un habitué de la Croisette : Tromperie, sélectionné à Cannes Première, nouvelle section hors compétition du festival cannois en 2021, présentait l’an dernier l’adaptation de Deception, de Philipp Roth (1994). Le cinéaste roubaisien revient à Cannes avec Frère et Sœur qui suit, au fil des ans, la haine qu’entretiennent Alice (Marion Cotillard) et Louis (Melvil Poupaud), un frère et une sœur à l’orée de la cinquantaine… Alice est actrice, Louis fut professeur et est désormais poète. Alice hait son frère depuis plus de vingt ans sur une simple phrase qu’elle a lancée à l’époque. Ils ne se sont pas vus depuis tout ce temps – quand Louis croisait la sœur par hasard dans la rue, celle-ci ne le saluait pas et fuyait… Le frère et la sœur vont être amenés à se revoir lors du décès accidentel de leurs parents. (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Un divan à Tunis (Arab Blues), de Manele Labidi-Labbé, psychanalyse la société tunisienne post-révolutionnaire

Selma Derwish (Golshifteh Farahani), trente-cinq ans, ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis après avoir exercé en France. Les débuts sont épiques, difficiles, emplis de bâtons dans les roues de la jeune femme entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman et ceux qui confondent séance tarifée avec prestations tarifées.
Mais au lendemain de la Révolution, la demande s’avère importante dans ce pays schizophrène où la majeure partie de la population a perdu tous ses repères et la stabilité dans les rapports humains fondamentaux.
Alors que Selma commence à trouver ses marques, elle découvre qu’il lui manque une autorisation de pratique indispensable pour continuer d’exercer…
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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 le second long métrage d’Eva Husson, « Les filles du soleil », se penche sur la situation des femmes kurdes, victimes de la guerre en Syrie mais, malgré un excellent sujet, la cinéaste manque sa cible

Le film, présenté en compétition au Festival de Cannes 2018, a reçu les huées des journalistes à l’issue de la projection de presse hier soir. Un journaliste hispanophone a hurlé : « Que vergüenza ! Qjé pelicula imoral ! » (Quelle honte ! Quel film immoral ! ), des exclamations reprises en chœur par plusieurs journalistes hilares.

En 2015, l’actrice était passée derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage, Bang Gang (Une Histoire d’Amour moderne) . Les filles du soleil, son deuxième long métrage, entraine les spectateurs en Syrie, précisément au Kurdistan syrien, en plein affront entre les djihadistes de Daesh, l’armée de Bachar-el-assad et les mouvements de libération du Kurdistan.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

The Song of Scorpions : dunes de sable et mantras s’emparent de la Piazza Grande

Coproduit par la Suisse, la France et Singapour, l’ambitieux troisième long métrage d’Anup Singh, The song of Scorpions, réunit deux grands comédiens, Golshifteh Farahani et Irrfan Khan pour une fable qui oscille entre onirisme et brutale réalité, parlée en hindi, suivant le quotidien d’une jeune femme, Nooran, qui exerce comme chanteuse de mantras, guérisseuse, sage-femme et médecin au sein de la communauté sindhi du Rajasthan. Aadam, marchand de chameaux, tombe éperdument amoureux d’elle. Rejeté, il met en œuvre une vengeance horrible.
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