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lifestyle & responsible citizenship

road movie

Cinéma / KinoCulture / Kultur

Here we are (My Kid), de Nir Bergman, propose une chemin initiatique entre un père et son fils autiste, sous forme de road-movie, pour accepter la séparation inéluctable

Aharon (Shai Avivi) a consacré sa vie à élever Uri (Noam Imber), son fils autiste. Ensemble, ils vivent dans le Nord d’Israël, à Tivon, dans une routine complice et joyeuse, faite de rites qui rassurent et calment Uri comme se mettre à se marcher en levant les jambes pour éviter d’écraser des escargots qu’Uri croit voir, même en plein été. Dans la succession des rites quotidiens, père et fils attendent avec joie et humour ces petits bonheurs, ces habitudes qui scandent leurs journées et sécurisent le jeune homme autiste : manger des petites pâtes en étoiles, nourrir les poissons rouges et blancs de l’aquarium, danser sur Gloria d’Umberto Tozzi en chantant à tue-tête, rentrer du vélo depuis la gare, prendre le train pour aller à Tel Aviv et rentrer aussitôt, aller manger des pizzas au bistrot du village. Mais ce qu’Uri aime par-dessus tout, c’est de regarder sur son petit lecteur de DVD portable les films de Chaplin, en particulier Le Kid qu’il peut regarder en boucle sans jamais s’en lasser  ! D’où le complément du titre ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cry macho, de et avec Clint Eastwood, ou la célébration de la vie, du pouvoir de la confiance et de la transmission filiale

Mike (Clint Eastwood), star déchue du rodéo dans les ranchs texans, se voit confier par son patron (Dwight Yoakam) une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver son fils, Rafael (Eduardo Minett), un adolescent turbulent et rebelle afin de l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la mère de l’adolescent, Leto (Fernanda Loreto Urrejola Arroyo), une femme sulfureuse et dangereuse, la pègre mexicaine, la police mexicaines – los Federales – et son propre passé.
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Cinéma / KinoCulture / KulturEdito

#BlackLivesMatter –  Queen & Slim : le film de fiction qui nous envoie directement dans les cordes de la réalité de la discrimination raciale aux États-Unis

Le 25 mai 2020, le monde réalise à quel point il est à bout de souffle. Évidemment, il y a eu cette sale maladie qui depuis décembre 2019 suspend la planète – et continue à attaquer les poumons de ses habitants – par vagues, au rythme de son avancée dans les territoires, mais depuis ce 25 mai où George Floyd a croisé le chemin du policier Derek Chauvin à Minneapolis, il y a également ce cri primaire qui résonne dans le monde entier : I can’t breathe. 8 minutes et 46 secondes. Je ne peux pas respirer. Le meurtre de George Floyd réveille partout les consciences et font écho à tous ces meurtres, violences policières et au racisme systémique. Bien sûr aux États-Unis, mais dans nos contrées également.
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Cannes 2018Cinéma / KinoCulture / Kultur

Cannes 2018 : « Yomeddine », d’Abu Bakr Shawky, un road-movie audacieux venu d’Égypte et présenté en compétition officielle

La séquence d’ouverture dévoile un homme malingre, dont on devine de terribles cicatrices sur le visage; progressivement, la caméra se rapproche de ses moignons qui fouillent, trient et ramassent, au milieu des monticules d’ordures, des objets qui peuvent encore servir. Inévitablement, on songe aux chiffonniers du Caire que Sœur Emmanuelle avait révélés au monde. Beshay, lépreux aujourd’hui guéri et désormais non contagieux, n’avait jamais quitté depuis l’enfance la léproserie, dans le désert égyptien, où son père l’a amené alors qu’il était tout petit. Après la mort de son épouse, il décide de partir pour Qena, dans le Sud, à la recherche de ses racines, ses maigres biens entassées sur une charrette tirée par son mulet.
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Berlinale 2017Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2017 compétition jour #5: Helle Nächte (Bright Nights) / The Party / Mr. Long

Événement dans cette journée : le film de 9h était misérable, voire misérabiliste, celui de 12h fabuleux, voire magnifique. Il serait très courageux mais parfaitement justifié, restons toutefois prudents, nous ne sommes qu’à la moitié du festival (et on attend avec impatience de voir le nouveau Kaurismäki en compétition), d’envisager de donner la récompense suprême à une comédie qui a de l’épaisseur, même si On Body And Soul reste un grand favori.
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