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Ukraine

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FIFDH 2024 : un film et un colloque interrogent la société russe face à la guerre en Ukraine et à la perte de libertés d’opinion et d’expression

(…) Tourné au cours d’une année charnière, avant et après l’invasion, ce nouveau film du téméraire cinéaste Askold Kurov (Le Procès – L’État de Russie contre Oleg Sentsov, Enfants 404) égraine un fatidique compte à rebours en indiquant les jours qu’il reste avant le début de l’invasion en Ukraine. En présentant les derniers défenseurs de la démocratie en Russie, ce documentaire propose un aperçu d’espoir pour un avenir différent. (…)

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FIFDH 2024 – Entretien avec Pavol Pekarčík, coréalisateur de Photophobia avec Ivan Ostrochovský : Plongée dans le métro de Kharkiv

La photophobie est une sensibilité ou une intolérance à la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle. Les personnes atteintes de photophobie ressentent de l’inconfort, voire de la douleur, lorsqu’elles sont exposées à la lumière vive.
Cette lumière artificielle constante est celle dans laquelle vivent les réfugié∙es dans le métro de Kharkiv alors que la guerre fait rage à l’extérieur, avec des bombardements russes incessants qui touchent toutes les parties de la ville. La lumière naturelle, c’est celle dont ils et elles sont dépourvu∙es, pour certain∙es pendant des mois. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / Bürgerforum

Watch Docs Festival: Leichenberge als Fake News – die Grenzen des Dokumentierens

Wir sollten von Anfang an nicht vergessen, dass wir in 20 Days in Mariupol Bilder sehen, die unter Lebensgefahr entstanden sind. Nach ersten russischen Kriegsdrohungen verliessen alle internationalen Filmteams die Hafenstadt, bis auf ein kleines Team, dem wir diesen Film verdanken.
Wir wissen, was wir zu erwarten haben und die Frage nach der politischen und kulturellen Funktion des Aufzeichnens des reinen Horrors wird zu stellen sein. Denn was hier geschah, ist durchaus mit den Aktivitäten der israelischen Armee im aktuellen Gaza vergleichbar. Was ideologisch gern auseinandergehalten wird, ist faktisch die gleiche Wirklichkeit: die Tötung von Tausenden zivilen Opfer durch eine militärische Aktion.

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Cinéma / KinoCulture / KulturMostra 2023

Mostra 2023 : Photophobia, d’Ivan Ostrochovský et de Pavol Pekarčík, et présenté aux Giornate degli Autori, sonde l’enfance confrontée à la guerre au cœur du siège de Kharkiv

Le duo slovaque composé d’Ivan Ostrochovský et de Pavol Pekarčík a réalisé un fillm pendant le siège de Kharkiv, portant essentiellement leur caméra sur deux enfants qui se cachent dans le métro et nous transmet un portrait de l’Ukraine déchirée par la guerre de manière unique, à hauteur d’enfant. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2023

Locarno 2023 –  Concorso internazionale : Stepne plonge dans l’âme tourmentée du Nord-Est de l’Ukraine. Rencontre avec Maryna Vroda

[Mise à jour 12.08.2023 : Maryna Vroda a remporté le Léopard de la meilleure réalisation.]

Dire que la région est rude et que les histoires et l’Histoire qui la traverse le sont aussi est un euphémisme. Pour son premier long-métrage, Maryna Vroda fait montre d’une dextérité de mise en scène époustouflante dans sa composition et courageuse dans la mesure où il n’y a pas vraiment d’actions, ajouté au fait que la cinéaste laisse le temps s’installer dans son récit. Elle a confiance en son cinéma et à celles et ceux qui le regardent, privilégiant la mise en place d’une atmosphère, d’interactions qui s’expriment autant dans les conversations que les silences, traversant l’écran pour dialoguer avec les propres sensations de la spectatrice, du spectateur. Car oui, Stepne (Steppe), se déroule en Ukraine, mais son écho n’a pour seul horizon que celui des mémoires collectives qui se forgent dans les mémoires particulières. Par petites touches, Maryna Vroda approche ce sujet pour mettre en évidence que ces agrégations de souvenirs ne produisent pas forcément un même narratif, que l’héritage mémoriel se fracture sur des positions idéologiques. On pourrait croire que cette proposition est évidente – au vu de l’état du monde actuel, il n’en est rien ! (…)

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Cinéma / KinoCulture / Kultur

Pamfir de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk – Entre réalisme et mythologie

Présenté en Première à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes 2022, le premier long métrage de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk place le cinéma ukrainien dans la cour des grands. Depuis le 24 février 2022 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, tous les principaux festivals internationaux ont programmé des productions ukrainiennes, avec plus ou moins de réussite. Nombre de ces films, documentaires comme de fiction, ont pour toile de fond la guerre en Ukraine, celle, de faible intensité – pour les médias et la communauté internationale, pas pour les Ukrainien∙es bien évidemment – qui a débuté en 2014 dans le Donbass qui, depuis une année, a pris une tournure dramatique et globale. Quelques-uns ayant trait à d’autres sujets arrivent à se faire une place dans les sélections – et on se rappelle que le cinéma ukrainien est issu d’une longue tradition, certes en partie liée au cinéma soviétique, mais avec déjà bien avant son indépendance un développement spécifique. Pamfir (ou Le Serment de Pamfir en français), illustre cette tradition qualitative cinématographique ukrainienne ancrée dans son territoire. (…)

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Berlinale 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2023 : Iron Butterflyes, de Roman Liubyl, présenté dans la section Panorama Dokumente, propose une réflexion sur les prémices de la guerre en Ukraine avec ce documentaire qui surprend, interroge et déroute

Le documentaire de Roman Liubyi commence en immergeant le public dans des images d’archives, emplies de propagande, de la construction des systèmes anti-aériens russes BUK. Ces vidéos donnent immédiatement le ton au film. C’est au moyen d’un tel canon antiaérien que le vol 17 de Malaysian Airlines a été abattu à l’été 2014 près de Donetsk. Comme le mentionne le commentaire, les victimes de la guerre en Ukraine sont tombées bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine. Rappelant l’accident du Boeing 777 qui s’est produit le 17 juillet 2014 à 16h20 heure locale, Iron Butterflies montre les diverses images satellites du vol parti de l’aéroport de Schiphol, à Amsterdam, pour gagner Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie. (…)

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Berlinale 2023Cinéma / KinoCulture / Kultur

Berlinale 2023 – La 73e chasse à l’Ours d’or a lieu du 16 au 26 février 2023

Le festival international du film de Berlin revient à ses fondamentaux, avec beaucoup de politique et de cinéma d’auteur, agrémenté de quelques stars – dont Kristen Stewart en présidente du jury et Steven Spielberg pour son Ours d’or honorifique pour l’ensemble de sa carrière, auquel la section Hommage est également consacré –, pour mettre un peu de glamour sur le tapis rouge. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2022

Locarno 2022, Semaine de la critique – Rencontre avec Elwira Niewiera et Piotr Rosołowski pour The Hamlet Syndrome, un film édifiant sur le trauma de la guerre

On entre dans le vif du sujet dès les premières images de la révolution du Maïdan, prises au plus près des protagonistes, dans une nuit très esthétique, illuminée par les feux de la révolte, et une voix qui fait résonner Hamlet :
Être ou ne pas être, telle est la question. Est-ce à l’âme plus de noblesse que de la fortune les outrages endurer, plutôt que de prendre les armes contre une mer de souffrance, de combattre et de les achever ? Mourir, dormir, rien de plus. (…)

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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2022

Locarno 2022 – Concorso Cineasti del presente : Yak Tam Katia? (How Is Katia) de la cinéaste ukrainienne Christina Tynkevych pose la question de la morale face à l’injustice

Kiyv, Ukraine avant l’invasion russe. À l’image des fléaux qui gangrènent les sociétés post-soviétiques, la corruption règne dans l’espace public, les institutions en sont affaiblies, ceux qui appartiennent à la classe moyenne enchaînent les boulots et les combines pour atteindre le but symbolisant la liberté : avoir son propre appartement. La vie semble être une course poursuite incessante contre les dettes qui s’accumulent dès qu’un pépin survient : il faut payer pour tout, les médicaments à l’hôpital, un avocat même lorsque l’on est partie civile, tout le monde reçoit des bonnes mains, de la professeure principale de Katia à sa mère, Anna, médecin urgentiste. (…)

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