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Locarno 2017

Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Interviews audio (en anglais) d’Anup Singh et Irrfan Khan – The Song of Scorpions

Firouz Pillet a rencontré le réalisateur britannique Anup Singh, né en Tanzanie dans une famille Sikh originaire du Penjab, qui vit depuis 15 ans à Genève, et l’acteur Irrfan Khan (Lunchbox, Slumdog Millionnaire), présent à Locarno pour la présentation de leur dernier film The Song of Scorpions.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

The Big Sick de Michael Showalter scrute les clivages culturels avec humour et justesse

Sous la direction de Michael Showalter, The Big Sick réunit devant la caméra Kumail Nanjiani, Zoe Kazan, Holly Hunter, Ray Romano, Anupam Kher, une belle distribution pour servir un film indépendant qui fut l’un des succès du dernier Festival de Sundance et vise la cérémonie des Oscars.

The Big Sick est un film ancré dans notre époque et ses diverses problématiques, traitant, à travers le protagoniste Kumail, de l’immigration et de l’intégration. Les questions de l’immigration et des différences raciales ne sont pas nouvelles dans le contexte nord-américain, mais traiter de ces thèmes s’avère encore plus urgent à la lumière des événements politiques de ces derniers mois.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

The Song of Scorpions : dunes de sable et mantras s’emparent de la Piazza Grande

Coproduit par la Suisse, la France et Singapour, l’ambitieux troisième long métrage d’Anup Singh, The song of Scorpions, réunit deux grands comédiens, Golshifteh Farahani et Irrfan Khan pour une fable qui oscille entre onirisme et brutale réalité, parlée en hindi, suivant le quotidien d’une jeune femme, Nooran, qui exerce comme chanteuse de mantras, guérisseuse, sage-femme et médecin au sein de la communauté sindhi du Rajasthan. Aadam, marchand de chameaux, tombe éperdument amoureux d’elle. Rejeté, il met en œuvre une vengeance horrible.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Locarno : les turpitudes de l’amour analysées par Francesca Comencini

Le 5 août, la presse découvrait Amori che non sanno stare al mondo. le dernier né de Francesca Comencini, fille de Luigi. Le jour suivant, c’est le public de la Piazza Grande qui a pu voir le seul film italien de la section, l’un des films qui importaient le plus aux sélectionneurs du 70ème Festival de Locarno. Amori, basé sur son roman éponyme, suit les affres d’une femme quinquagénaire (Lucia Mascino), dévastée, se remémorant, l’âme en peine et pleine de regrets, ”l’amour de sa vie” qui a pris fin au bout de sept ans. Ils sont tous deux professeurs d’université à Rome mais son grand amour (Thomas Trabacchi) a rencontré une jeune femme qui pourrait être sa fille. D’ailleurs, d’un enfant, il n’en voulait pas et c’est le désir insistant de maternité de sa compagne qui a fini par le lasser et l’amener à rompre.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Iceman : la Piazza Grande au temps du néolithique

S’inpirant de la découverte d’une momie, prénommée Ötzi (ndlr.: nom donné à un être humain momifié naturellement (congelé et déshydraté) découvert fortuitement le 19 septembre 1991 à 3 210 mètres d’altitude, dans le val de Senales en Italie, à 92 mètres de la frontière de l’Autriche. La momie se trouvait dans le glacier du Hauslabjoch et est aussi appelé homme de Hauslabjoch), près de la chaîne de Similaun dans les Alpes de l’Ötztal (d’où le surnom d’Ötzi), non loin des Dolomites italiennes. Il était enseveli sous une couche de glace et son existence a été révélée par la fonte importante du glacier cet été-là. Il date du Chalcolithique), Iceman immerge donc dans les rudes conditions de vie au cœur des Alpes de l’Ötztal, il y a plus 5’300 ans. Un clan du néolithique s’est installé près d’un cours d’eau où leur chef, Kelab, est aussi le gardien de l’autel sacré Tineka. Un jour, alors que Kelab est parti chasser, le camp est attaqué; les membres de la tribu sont brutalement assassinés, y compris la femme et le fils de Kelab. On a volé Tineka, un reliquat, et seul un nouveau-né a survécu au massacre. Aveuglé par la douleur, Kelab se met en route pour obtenir réparation. Sa poursuite sera mue par son désir assoiffé de vengeance et Kelab n’a d’autre choix que d’emmener l’enfant avec lui.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Chien, de Samuel Benchetrit, présenté sur la Piazza Grande dénonce le cynisme de notre société

Chien, la dernière réalisation de Samuel Benchetritt, adaptation du roman éponyme, met d’emblée les spectateurs dans un sentiment d’inconfort, voire de malaise alors que Jacques Blanchot écoute, avec un air bienveillant, les explications de sa femme (Vanessa Paradis) : “Je suis atteinte d’une maladie très rare, tellement rare qu’elle porte ton nom : la blanchoïte. A ton contact, la peau me démange.” Résigné à attendre patiemment de pouvoir regagner le domicile conjugale une fois que sa femme ira mieux, Jacques passe ses journées entre son travail dans un magasin au bord de la faillite, avec vue sur une centrale nucléaire, et de furtives rencontre avec son fils. Ce sentiment de malaise croissant est inhérent au protagoniste qui semble être le seul être à ne pas avoir été touché par le cynisme qui domine notre société.
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Cinéma / KinoCulture / KulturForum citoyen / BürgerforumLocarno 2017

Locarno : Carla Del Ponte vient parler au public du Spazio Cinema, en toute simplicité

Dimanche 6 août, à Locarno, les sollicitations sont nombreuses mais celle qui remporte le suffrage est la conversation, au Spazio Cinema, avec l’ancienne procureure de choc, attendue impatiemment par les journalistes, les festivaliers et une foule de Tessinois venus manifester leur admiration à celle qui est parvenue à faire trembler les plus puissants. Invitée de la première session des Locarno Talks la Mobiliare, Carla Del Ponte, membre de la Commission d’enquête onusienne sur la Syrie, a apporté des photographies liées à ses diverses expériences, photographies projetées sur un écran géant durant la discussion, animée par la journaliste Liana Milella, de la Repubblica.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Madame Hyde : une relecture contemporaine et très libre de la nouvelle de Stevenson

De professeure de physique timide, ridiculisée par ses collègues et méprisée par ses élèves, Mme Gékyl (Isabelle Huppert, excellente, comme à l’accoutumée) est déterminée à s’affirmer et à se faire dorénavant respecter. Que s’est-il passé durant cette nuit orageuse alors qu’un coup de foudre s’abat sur le laboratoire où Madame Gékyl fait des expériences ? Devenue Mme Hyde grâce à un choc électrique puissant tombé du ciel, elle se mue en femme de feu et va être en mesure de tout changer dans sa vie, méconnaissable pour son mari (José Garcia), homme au foyer, comme pour le facétieux directeur d’établissement (Romain Duris, qui excelle dans un jeu maniéré) où elle enseigne.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Sparring, de Samuel Jouy, transforme la Piazza Grande en ring de boxe

Réunissant Mathieu Kassovitz, Olivia Merilahti (chanteuse), Souleymane M’Baye (boxeur professionnel), Billie Blain, Lyes Salem devant la caméra, Samuel Jouy présente son premier long métrage au 70ème Festival de Locarno.

Samuel Jouy, ce nom vous dit quelque chose ? Samuel Jouy a joué dans de nombreuses productions pour la télévision et est donc un acteur familier des téléspectateurs du petit écran. Il effectue avec Sparring le grand saut et passe derrière la caméra. Son film fait la part belle au noble art en suivant Steve Landry, (Mathieu Kassovitz) un boxeur qui, à plus de quarante ans, a perdu plus de combats qu’il n’en a gagnés. Avant de raccrocher les gants, il accepte une offre que beaucoup refuseraient : devenir “sparring” du grand champion Tarek M’Bareck (Souleymane M’Baye). Une dernière occasion de briller auprès de sa femme et de ses enfants. Du moins c’est l’issue qu’il espère.
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Cinéma / KinoCulture / KulturLocarno 2017

Lucky, présenté à Locarno, marque les débuts en tant que réalisateur de John Carroll Lynch

Véritable lettre d’amour et hommage mélancolique d’un acteur à une figure emblématique et remarquable du cinéma, le film de John Carroll Lynch, Lucky, a été présenté à la presse ce vendredi 4 août, s’avérant le premier film du concours international à susciter des applaudissements nourris à l’issue de la projection. Harry Dean Stanton, âgé de nonante-et-un ans, qui incarne ici Lucky, donne une performance d’acteur exceptionnelle.
Le film s’ouvre sur Lucky, malicieusement incarné par Harry Dean Stanton, en caleçon, pratiquant quelques exercices de yoga matinaux avant de se préparer à sortir, coiffé de son chapeau de cow-boy et chaussé de ses Santiags. Dès la séquence d’ouverture, des éclats de rire fusent.
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